* Qui es-tu et comment es-tu arrivé dans le recrutement ?
Je suis arrivé dans le recrutement en 2007 à Londres. J’avais 32 ans. Je devais recruter dans une langue que je maitrisais mal sur un secteur d’activité dont je ne connaissais rien. J’ai adoré même si les KPIs abusifs et quanti ont finalement eu raison de moi après plus de 2 ans. Mais J’ai toujours aimé ce métier que je n’ai jamais finalement quitté.

* Qu’est-ce qui t’inspire / qui t’inspire dans ton job ?
Ce qui m’inspire c’est la possibilité d’influencer un métier que j’aime depuis plus de 12 ans. J’ai vu ce métier tellement changé… ce qui m’inspire c’est aussi lire et écrire et partager. C’est ce que permet une école.

* Ton livre de chevet ?
Je ne lis qu’en anglais et je suis en train de lire « How to have a good day ». Le lien entre les recherches en psychologie comportementale et leur application dans la vie de tous les jours. Je me régale.

* L’outil dont tu ne pourrais pas te séparer ?
LinkedIn. Je suis un gars du réseau et des interactions et LinkedIn fait partie intégrante de mon quotidien. Que se soit pour vérifier une information, trouver une personne, communiquer ou chercher des articles ou du contenu.

*D’où te vient ton attachement pour la communauté des recruteurs ?
Après avoir fait pendant 5 ans le tour de France des recruteurs, j’ai beaucoup entendu les douleurs et les envies des recruteurs. Comme dirait quelqu’un de célèbre (pas sûr de ça) mais « on aime ce dont on prend soin » et c’est ce qui m’est arrivé ces 5 dernières années. Après des centaines de formations et d’évènements, je me suis attaché profondément à la communauté.
Les recruteurs, c’est une communauté dont on ne prenait pas soin depuis longtemps. Il y avait déjà beaucoup de choses pour les RH et rien pour les recruteurs.

*Un message à lui faire passer ?
Soyez fiers de votre métier car chaque jour qui passe me confirme l’importance des recruteurs pour les entreprises qui commencent vraiment à en prendre conscience. J’ai commencé à évangéliser sur le sourcing en 2011 de ma chambre londonienne et maintenant il y a tout une communauté prête à se défendre, prête à s’engager. Il faut continuer et faire grandir cette communauté.
J’ai parfois l’impression d’être un grand-père dans cette communauté. 🙂